Le Belvédère.
C’est le nom de l’immeuble, mais c’est aussi le nom d’un petit promontoire dans le massif juste devant vous (si vous regardez depuis le balcon) à droite de la tête de la Blanche derrière le col. Depuis ce point d’observation, vous aurez une jolie vue sur le Pelvoux, le vallon du Sélé et le Glacier Blanc. Avec des jumelles, vous pourrez observer les 3 refuges.
Cette petite sortie d’une demi-journée est parfaite pour se faire une idée de l’environnement et se mettre en jambes à votre arrivée. Plus de 1000 mètres de dénivelé, mais le télésiège du Préron vous fera économiser 550 mètres à la montée comme à la descente pour 5 euros.
Topo :
Prendre le chemin à droite du télésiège entre le chalet et la forêt.
Un peu plus loin passer la barrière et entrer dans les alpages.
Le chemin est tout simple et bien tracé jusqu’au point d’arrivé.
Dans les alpages, au-dessus des vaches, nous avons eu la chance de voir des chevaux en liberté (sauvages ?) et bien sûr des marmottes qui ne se laissent pas approcher comme celles du chemin du Glacier Blanc.
Au bout du vallon, passer dans le Parc National des Ecrins et laissez là votre chien ! Entamer la montée jusqu’au col et prendre à main gauche pour accéder au promontoire.
Canyon du Béal noir à Saint-Crépin.
Cette sortie est réservée à ceux qui savent faire du rappel et qui sont équipés de matériel de canyoning. Une dizaine de rappels entre 5 et 21 mètres dans un petit canyon étroit et bien ensoleillé et sans trop d’eau.
Il paraît que ce canyon est fréquenté lorsque les autres sont en crues et impraticables.
20 minutes de montée – 2 à 3 heures dans les gorges.
Équipement et guide indispensables.
Via Ferrata de la combe à Puy Saint-Vincent.
Une via ferrata idéale pour débuter.
Entre acro-branches, randonnée et escalade sur échelles et passages câblés.
De nombreuses passerelles nous conduisent d’un côté à l’autre d’un torrent à cascades dans le cadre d’un ancien glacier. Une superbe ballade un peu sportive où toutes les difficultés peuvent être évitées excepté les passerelles. Équipement de via-ferrata indispensable.
Vallon du Fournel
Réserve biologique des Reines des Alpes (Chardons bleus).
Une rando facile pour tous, mais plus difficile pour les voitures si vous allez jusqu’au dernier parking. Rien de dangereux mais la route se transforme en chemin sur la dernière partie. Le vallon du Fournel est très long. Près de 20 Kms jusqu’au col de la Cavale. Pour les amateurs de jolies fleurs, la réserve biologique est une splendeur du 15 juillet au 15 août. Une visite incontournable, très facile avec 200 m de dénivelé au max !
Sous la fissure.
Falaise d’escalade pour débutants et plus.
Du 3b au 6b, des voies sympathiques. Charlie,13 ans, y a assuré son Papa sur une vingtaine de mètres !
Canyon de l’Echchauda .
Regardez au nord depuis le balcon de la chambre. Vous découvrirez les dernières chutes d’eau du canyon d’un torrent qui s’écoule depuis le lac de l’Eychauda (au départ en souterrain). Vous pouvez facilement les observer de près avec les jumelles ou mieux encore à pied et découvrir , par des journées ensoleillées, des sites où les rochers suspendus en équilibre dévoilent de longues chutes d’eau de plus de 30 mètres de hauteur.
Si vous trouvez le guide adéquat et que vous vous sentez en forme,n’hésitez pas à parcourir ce long canyon qui vous offrira de magnifiques points de vues sur le toit du chalet et de beaux rappels arrosés par une eau bien fraîche. Cet itinéraire n’est pas un canyon de... Mais bien assurés, si vous n’avez pas le vertige et ne craigniez pas l’eau vive … Allez-y .Équipement et guide indispensable. Prévoir entre 4 et 7 heures dans le canyon déguisé en pingouin.
Sentier de Pelvoux à Vallouise.
2 heures aller-retour à musarder dans les chemins et pierriers avec des chardons et des lavandes et 2 bières Alphand comprises à l‘arrivée.
Deux sentiers pour cette ballade. Le sentier rive droite, en balcon, surplombe le Gyr, l’un des derniers torrents sauvages des alpes jusqu’à Vallouise où se trouve le barrage. De nombreux rafts descendent cette portion d’eau vive où la vitesse de l’eau qui court est impressionnante. Le deuxième pour le retour, à rive gauche, est aussi un sentier de VTT. Deux points de vues différents sur la vallée. Le jeudi matin, vous pouvez faire vos courses au marché de Vallouise et remonter le sac à dos en moins d’une demi-heure de marche.
Refuge des Bans.
Un grand classique pour se mettre en jambes.
Départ depuis le parking d’Entre-Aigues au-dessus de Vallouise.
Petit dénivelé de 400 mètres par un très joli sentier dans un vallon qui mène au pied de 2 glaciers. À mi-parcours une marre bucolique permet la survie des grenouilles rousses.
L’arrivée se fait par l’ascension du piton rocheux sur lequel le refuge de 22 places est construit. Les boissons et les repas sont d’un prix très abordable. Vous pouvez alléger vos sacs ! Pour plus de sécurité,quelques aménagements de câbles et poignées métalliques permettent à chacun d’accéder au but. La rando peut se continuer avec 1h30 de marche supplémentaire qui permet d’accéder à un belvédère donnant un point de vue sur les glaciers alentours. Il y a une vingtaine d’années en 1987 les glaciers devant le refuge descendaient au niveau des cascades et la moraine était encore recouverte de névés sur lesquels l’ont pouvait faire glisser la luge !
Puy Aillaud.
Posé sur son promontoire au-dessus de Pelvoux, ce petit village propose une très belle vue sur la vallée. Une ferme auberge avec une terrasse bien exposée et un deuxième bistrot sont autant de bonnes raisons de grimper là-haut.
Un dénivelé de 450 mètres à travers la forêt de Mélèzes. La montée est ombragée et donc favorable les jours ensoleillés.
Le Vallon de Clapouse.
(Également appelé Claphouse dans le coin)
C’est la maison des chamois. Alors quand on veut être à peu près sûr d’en voir c’est là qu’il faut aller. 650 mètres de dénivelé environ. Passer une passerelle pour suivre un chemin qui monte doucement pour finir en lacet accédant à la bosse de Clapouse. Pour observer les Chamois il faut partir tôt le matin. Des abris en pierres sont construits çà et là pour faciliter la planque ! En Automne, avec nos jumelles, nous avons pu observer sans difficulté les chamois en petits groupes dans les éboulis en début d’après-midi. (Heure de la sieste pour les chamois en été !). Fin octobre les cascades commencent à geler,les mélèzes recouvrent des coloris flamboyants. C’est très beau ce mélange de coloris gris des pierriers et l’orangé des arbres en automne.
Vallon de Narreyroux.
Narreyroux est un vallon d’estive entre Vallouise et Puy-Saint-Vincent. De nombreux chalets d’alpage sont restaurés. De nombreux chemins mènent au vallon pour proposer ensuite une ballade jusqu’au pied des grandes cascades ou grimper vers le lac au-dessus à 2 heures de marche. C'est la première randonnée de Juliette K, qui a toujours gardé le sourire.
Le sentier que nous avons emprunté est très facile et presque toujours en balcon ombragé avec vue sur la vallée. Il est particulièrement fleuri cette année et quelques papillons virevoltent à nos cotés. 40 minutes de marche sur moins de 200 mètres de dénivelé… Hyper tranquille et bucolique pour tous les âges ou pour digérer un repas trop chargé !
Le départ se trouve à Puy-Saint-Vincent 1600. Garez votre voiture un peu au-dessus du tunnel et prenez le chemin indiqué sur votre droite. Vous pouvez également rejoindre le parking à coté du hameau en voiture en prenant la route et sa vingtaine de brise essieu.... Et prolonger la balade plus haut après les cascades ( cabanes pastorales, lac etc...)
Lac de l’Eychauda.
Le grand classique du coin car ce beau lac glaciaire se trouve juste derrière le chalet… Mais tout de même 1250 mètres plus haut. Il faut prendre votre véhicule et monter jusqu’au hameau de Chambran, puis poursuivre à pied en parcourrant le vallon sur 800 mètres de dénivelé. Le vallon est exposé au sud-est et par conséquent fréquenté par les marmottes. Il est conseillé de partir tôt le matin (ver 7 heures) pour éviter les grosses chaleurs et les randonneurs souvent nombreux à se fixer cet objectif splendide.
Cette année il y a encore de nombreux névés qui flottent sur le lac. Ces petits îlots se déplacent sur l’eau au gré des coups de vent. Il est possible de prendre un chemin sur la droite du lac pour rejoindre le col des grangettes. Cette ballade n’est pas si facile et ce n’est pas tout à fait la sortie du lac de montagne pour toute la famille… Même si nous avons rencontré quelques enfants et parents téméraires.
Ps : à l’approche du lac vous pourrez voir de beaux plans d’Arnica Montana, de belles fleurs jaunes hautes sur tige qui sont parait-il envoie d’extinction.
Refuge du Sélé.
Encore une sortie de proximité puisque le départ se fait à partir d’Ailefroide. Une journée, pour un dénivelé de 1000 mètres. Pour commencer, la montée se fait sur un sentier ombragé qui borde le gros torrent de Celse Nière au contrebas d’imposantes falaises. Cet été, il reste de gros névés peu après la cascade de Claphouse où des familles entières de chamois viennent se reposer… Au bord du torrent des nuées de petits papillons blancs virevoltent par centaines autour d’arbustes aux pieds desquels nous trouvons des Asters des Alpes aux pétales bleu mauve et au fleuron jaune d’or.
Le chemin part à droite pour monter au refuge du Pelvoux et continue tout droit vers celui du Sélé. Il emprunte un gros éboulis et poursuit en fond de vallon sur la gravière du torrent pour nous conduire au pied d’une belle barre rocheuse qu’il faut gravir pour rejoindre le refuge. Cette ascension empruntera un chemin tracé sur des vires et quelques passages un peu délicats mais équipés tout le long des 300 mètres de dénivelé. A l’arrivée, les points de vue sur la pointe du Sélé et les glaciers alentour, sur le couloir du col de l’Homme et les sommets du massif du Pelvoux sont une invitation à rester la nuit au refuge pour s’engager, au lendemain sur quelque ascension plus difficile avec piolet et crampons.
Via ferrata de château Queyras.
Pour réussir la prise d’assaut d’un château médiéval en bravant des points de vue tout aussi splendides qu’improbables, il n’y a qu’un seul endroit… C’est Château-Queyras. Un itinéraire d’environ 2 heures sur les parois calcaires des gorges du Guil. 3 passerelles nous offrent une place de choix pour regarder passer sous nos pieds des kayakistes téméraires qui s’enfilent dans un étroit goulet d’à peine 1 mètre 50. Faut pas se louper !
Cette escalade est plutôt une longue traversée sur des parois souvent à l’ombre et bien équipées, mais qui propose d’utiliser le rocher plutôt que les marches métalliques pour prendre nos appuis. Et c’est bien plus agréable ! Cette via est d’un faible dénivelé d’à peine 60 mètres, mais le grondement du torrent participe à l’ambiance. À l’arrivée, la visite du château s’impose. Faites vous descendre le pont-levis !
Ascension sanitaire des Alcool-Hauts Alpins.
C’est bien connu, il fait froid l’hiver en montagne et l’équilibre biologique de l’environnement est bien fait. C’est de la mi-juillet à la mi-août que l’Artemisias autrement appelée le Genépi est à maturité. Nous avons nous aussi notre petit coin secret. Cette année, la floraison est un peu plus tardive et nous avons trouvé des fleurs pas encore séchées par le soleil. Désolé mais nous ne pourrons vous révéler le coin secret ! Voici tout de même quelques infos de base. On trouve le Genépi dans les éboulis à partir de 2700 mètres… (Nous, on va dans le Queyras…) Il est rarement sur le bord des sentiers, alors il faut savoir en sortir et se déguiser en chamois ou marmotte en empruntant de petites vires qu’ils ont tracées. Au-delà de son aspect purement fonctionnelle, cette sortie est aussi l’occasion de découvrir de magnifiques parterres de fleurs et de rencontrer des animaux rares. Aujourd’hui par exemple, j’ai pu observer plusieurs papillons Apollons que l’on trouve en montagne, jusqu’à 2500 mètres et qui est une espèce protégée dans plusieurs pays d’Europe. Avec toutes ces réglementations et mesures de protection des espèces, je suis d’une humeur partagée. À la fois heureux qu’il y en ait encore et d’avoir la chance d’en rencontrer… Mais aussi, inquiet bien sûr… Par exemple un décret vient d’être publié le 3 juillet 2008 qui limite la cueillette à 100 brins de Genépi par personne ! Trop d’abus… Bizness local dans le département des Hautes-Alpes ! Il est vrai que c’est facile, l’alcool se trouve facilement en Italie, juste à côté…
Pour préserver notre capital, laissons quelques brins sur les touffes et coupons-les proprement aux ciseaux !
La recette : La règle des 40 !
40 brins, 40 jours de macération, 40 morceaux de sucre.
La macération se fait dans ½ litre d’alcool à 90° coupé de ½ litre d’eau des montagnes.
Après les 40 jours, filtrer le liquide à l’aide d’un filtre à café pour éclaircir le breuvage qui pourra prendre un coloris plus ou moins vert clair.
Dôme des Ecrins.
Il est 9 heures. Avec quelques amis-voisins du Belvédère nous avons entrepris l’ascension du dôme des écrins qui culmine à 4015 mètres, juste en dessous du sommet du massif, la barre des écrins. Guy P est notre premier de cordée, accompagné de Evelyne, Jean-Paul, Gauthier S et moi-même.
Cette course de haute montagne nous conduit sur un long parcours depuis le refuge Cézanne au pré de Madame Carle (1870 mètres) pour une première halte au refuge du Glacier Blanc. Cette partie de l’itinéraire est tellement fréquentée que nous y avons rencontré un cantonnier chargé de l’entretien du chemin ! L’itinéraire nous conduit sur la moraine jusqu’à la partie supérieure du glacier blanc, juste au-dessus de la rupture de pente où l’on côtoie de superbes séracs et crevasses. C’est ici que l’on chausse nos crampons en que nous enfilons notre baudrier. La première partie de la montée sur le glacier est assez simple, car en pente douce, mis à part deux petites crevasses encore recouvertes de fragiles ponts de neige. Nous rejoignons le Refuge des Ecrins posté sur son promontoire vers 16 h. Le repas sera servis à 18 heures et nous avons le temps d’admirer le panorama sur le glacier et la fameuse Barre des Ecrins juste devant nous. Nous ne sommes que 60 dans ce grand refuge de 120 places. Le gardien du refuge nous réveillera à 3 heures du matin pour un départ à 4 heures.
C’est la première fois que je démarre une ascension à la lumière des étoiles et de ma petite lampe frontale. Ce n’est pas facile de marcher et de regarder le ciel… Cela fait un peu tourner la tête… La montée au col des écrins est ponctuée des quelques poses.
Au pied de l’ascension nous nous encordons. Chaque montagnard espacé d’une dizaine de mètres. Guy en premier en moi en dernier. La première partie de la montée sur la droite est assez raide. Nous sommes sur une zone réputée dangereuse car juste en dessous d’un sérac qui s’effondre régulièrement et qui nous a laissé quelques gros blocs de glace à contourner. Ce n’est encore que le début et cela se fait bien car nous sommes plein de volonté ! La montée se fait en lacets sous les premiers rayons du soleil qui se lève doucement. Les lunettes de soleil remplacent désormais la lampe frontale. Pour assurer le confort de cette ascension Guy nous propose un rythme piano (que va piano va sano !) Et il a raison… Ce n’est pas facile de savoir prendre son temps. Je suis persuadé que devant je serais parti bien trop vite et que je nous aurais complètement séché au bout du 3ème virage ! Nous arrivons au sommet par une dernière traversée de la partie supérieure, un replat qui débouche sur la brèche Lory où nous devons passer au dessus de la rimaille puis sur un passage de 2 mètres de large qui accède au large dôme à 4015 m… Le sommet français de plus de 4000 mètres, le plus facile dit-on !
La haut, le point de vue est exceptionnel d’autant que nous bénéficions d’un ciel sans nuages. La panorama est comme trop vaste, à 360°. Il serait courageux de vouloir nommer tous les sommets visibles. Quelques repères faciles, le Cervin facile à identifier, le petit refuge de l’aigle, la Meige…Tous ces sommets qui se découpent autour de nous, la récompense de courte durée pour nos efforts. Nous avons eu de la chance, notre caravane n’a eu aucun problèmes technique et la météo a été exceptionnelle. Enfin au moins pour notre ascension et pour les 10 premières minutes au sommet. Au loin le Mont-blanc commence à se chapeauter d’un petit nuage gris ( l’Ane). D’autres cumulus se forment au loin… Et en moins de 5 minutes tout tourne ! Le vent souffle fort et surprend Gauthier qui se rétablit sur une jambe… tout là-haut ! Nous redescendons. Moi devant pour ouvrir et Guy derrière pour assurer. Du coup devant je dois proposer le rythme de descente et compte tenu de la météo je préfère aller assez vite et de ne pas faire d’arrêts sous les séracs et sur les ponts de neige. Mais il y en a partout. À 10 heures du matin, en bas du sommet ,la neige est déjà « soupe ». Même avec nos crampons, nous faisons du ski ! Quelques passages de crevasses avec quelques efforts pour nous assurer les uns les autres et nous voilà déjà arrivés au col. Le vent nous propose un joli ballet d’ombres de nuages sur le glacier.
Nous reprenons alors la longue descente jusqu’au pré de Madame Carle où nous arrivons vers 17 heures.
Merci à Guy et aux collègues. Pas de problèmes et bon esprit. C’est un bon exercice pour le corps et le mental.
Avec le réchauffement climatique, le glacier change rapidement et la montée au dôme des écrins risque de devenir plus difficile dans les années à venir. Des gros morceaux de glace sont encore tombés au printemps. Des passages sont devenus impraticables. Finalement si nous n’étions qu’une vingtaine à monter au sommet c’est aussi, selon Gilles R, sauveteur en haute montagne parce que, certains guides préfèrent proposer d’autres courses à leurs clients. À suivre ! ATTENTION LES CONDITIONS CHANGENT D'UNE ANNÉE SUR L'AUTRE....
Port Saint-Pierre.
Le lac artificiel de Serre-Ponçon mesure 19 kilomètres de long sur la vallée de la Durance et 7 kilomètres sur la vallée de l’Ubaye. C’est dans cette vallée beaucoup plus étroite que nous sommes rendus faire un peu de plage et une ballade en kayak. Pour s’y rendre, à Savine, il faut prendre la direction de Barcelonnette. Sur place il y a la possibilité de louer des bateaux et des kayaks pour prendre le large. Nous avons découvert « la crique de la bique«, endroit sympathique pour faire une pause. L’eau était donc très chaude ! Tellement chaude qu’à l’arrivée au port Malena a plongé en impliquant le dessalage du bateau, Didier avec. Charlie a trouvé ça drôle. Il fit de même avec sa maman, qui elle …
Via ferrata de Tournoux.
Au-dessus du col de la Pousterle, la via ferrata de Tournoux propose l’ascension d’un sommet qui surplombe la vallée de la Vallouise. Si vous regardez depuis le balcon en direction de Puy Saint-Vincent, il s’agit du sommet rocheux le plus à gauche au-dessus de la forêt de mélèzes.
La barre rocheuse propose une belle montée de 120 mètres de hauteur. Quelques passages sont assez raides, mais la paroi est constituée de 3 ressauts rocheux qui permettent de petites pauses pour admirer la vue et regarder le chalet (de loin).
La désescalade se fait par deux vires également équipées de câbles. Sans être très technique, elle est tout de même assez impressionnante, car parfois étroite de quelques 20 centimètres et elle offre un joli passage au-dessus d’une grotte. Une rando sportive de 2 heures et demie que nous avons réalisé avec Boris K. Sa première Via ferrata !
De l'Argentière à Saint Crépin en Kayak
La pratique du Kayak en eau vive demande un apprentissage pour évoluer avec plaisir. Si vous ne disposez pas de 5 demi-journées pour vous initier, Il existe quelques embarcations plus stables qui permettent de découvrir les premières sensations de la glisse, de la force du courant et bien sûr un autre regard sur notre environnement. C’est avec un Air boat ou un Hot-dog, accompagné d’un ou deux kayakistes expérimentés que vous pourrez descendre le rapide de la roche de Rame, quelques belles petites chutes et virages avec un drossage assez prononcé qui, si vous n’y prenez garde, vous invite à vous cogner contre les rochers… Cette année il y a encore beaucoup d’eau (un peu comme au début juillet habituellement). Les crues du mois de Mai ont laissé de nombreux embâcles. Il y a de très nombreux arbres arrachés sur les grèves et parfois dans le lit du torrent. Le coincement dans les arbres est redoutable pour un kayakiste. La lecture de la rivière et de ses obstacles ne peut pas toujours se faire depuis le bateau. Une reconnaissance préalable et quelques conversations avec ceux qui parcourent la rivière sont indispensables pour éviter les difficultés. Notre sortie à permis à Boris et Charlie de descendre en Hot-dog et Philippe en Kayak. Une maman et sa fille complètement inexpérimentées ont accompagné notre groupe. Notre guide ayant un peu d’autres préoccupations, la descente fut très calme pour B et C ! La charge en adrénaline ne fût pas tout à fait à la hauteur sauf lorsque, toujours à cause de cette « folle », embarcation, ils s’offrirent une très belle cravate, enroulant leur bateau autour d’un rocher. La sortie fut difficile, mais heureusement, ils avaient bien retenu la leçon : lorsque l’on s’offre un obstacle, il faut toujours se pencher vers lui !
Dormillouse
Cette fois encore nous nous sommes rendus à Dormillouse, petit village de la vallée de Freissnière perché à près de 1800 Mètres. C’est l’un des derniers villages habité toute l’année par quelques habitants auquel on n’accède que par un petit chemin muletier.
Le village est une sorte d’écomusée en plein air où l’on trouve encore les traces d’anciennes canalisations détournant le torrent du Chichin pour alimenter le vieux moulin à farine. Le pain de seigle était cuit une fois par an dans le four local encore visible dans la partie haute du village. Les vieux chalets sont maintenant presque tous restaurés et le refuge de l’école est ouvert toute l’année. Cette école a été crée par le Pasteur Félix Neff dans les années 1820. En 1825 ce fut même la première école normale française de formation des adultes ! Le village fut toujours un lieu de refuge. D’abord pour les Vaudois persécutés puis, par des réfractaires aux camps de travail obligatoire durant la guerre de 1940 et enfin dans les années 60, ce village abandonné fut habité par des « hippies » cherchant à faire revivre le village dans une dynamique de« retour à la terre «.
La montée au village se fait soit par le chemin des papillons en 1 heure 30 (également le chemin d’hiver) ou en une petite demi-heure par le chemin muletier, en garant sa voiture près des cascades qui sont tout à fait remarquables.
Ps : Avec leur nouvelle montre à chronomètre, Boris et Charlie on pu mesurer que la montée au village ne dure qu’ à peine 18 minutes !
Le lac de roche de Rame.
Il y a une petite piscine à Pelvoux, mais à 20 minutes en voiture il y a aussi un joli plan d’eau naturel. L’eau y est généralement à plus de 20° et la vue est splendide sur le massif des Ecrins. Pour les ados, des saules pleureurs offrent leurs branches pour faire des plongeons ou jouer à Tarzan à l’aide des cordes qui y sont accrochées. En été, le soleil inonde la plage jusqu’à 18 heures 30 histoire de rééquilibrer le bronzage disgracieux des randonneurs !
Le Pré de Madame Carle à vélo
La route qui mène au pré de Madame Carle vient juste d’être ré ouverte à l’occasion du Grand Parcours organisé par le CAF.Je n’y connais rien en vélo de montagne. Disons que je ne suis pas entraîné pour ce genre de dénivelé… Départ Pelvoux à 1250 pour arriver au refuge Cézanne à 1874. Soit 624 mètres. Je ne fais pas la course. L’essentiel est d’arriver. La première partie jusqu’à Ailefroide … D’une traite ! Je suis plutôt content.
Une petite pause puis je pars pour mon deuxième objectif…
Heureusement c’est le printemps et de nombreuses fleurs sur le bord de la route attirent mon regard et me suggèrent des les regarder de près pour quelques photos en macro.
J’arrive au point stratégique d’une succession de 7 virages en épingle à cheveux juste après le gros éboulis qui a bloqué la route durant 3 jours l’été dernier. Et là cela se corse… Alors je n’ai pas hésité à de nombreuses poses (photo)… Ouf… Les efforts sont récompensés... J’arrive au dernier faux plat qui conduit au refuge. Une longue ligne droite de plus d’un kilomètre qui est encore bordée de gros névés de plus d’ 1 mètre 50 de hauteur par endroits. C’est là, où la neige vient de fondre que l’on peut jouer au botaniste en découvrant de très jolies fleurs comme l’Anémone de printemps ou bien encore la Soldanelle. Des groupes d’alpinistes grimpent pour les refuges… Je décide quant à moi de profiter d’une superbe descente bien gagnée.
La tête de la draye
La draye est une petite sente qui permet d’accéder sur une belle croupe herbeuse qui offre une vue splendide sur tous les villages et les vallées alentour. La tête de la draye est visible en regardant côté nord depuis le belvédère. C’est à mi-hauteur du premier massif devant vous.
Prendre le chemin muletier qui conduit à Ailefroide en passant par le Serre puis bifurquer à droite par un chemin qui prend vite de l’altitude en se frayant un itinéraire dans la falaise de granit. Les points de vue sont incomparables… Mais soyez prudents car le cheminement est assez impressionnant jusqu’au torrent de la pissette. L’ascension devient alors plus simple en passant par un petit lacet qui grimpe dans la forêt pour déboucher sur un beau promontoire idéal pour faire un bivouac et probablement observer des hardes de chamois. Attention de ne pas les déranger de la mi-mai à la mi-juin car c’est la période de naissance des petits…
La sortie peut aussi se faire depuis Ailefroide pour gagner un peu de temps…
Les têtes
Autant vous le dire tout de suite, cette ballade de courte durée (1 heure 20 à la montée et sans aucune difficulté) nous mène à un panorama grandiose avec une vue à 360° sur la région.
Sur le chemin de la mi-juillet à la mi-août,vous pouvez, lorsque vous êtes en vis à vis avec le vallon du Fournel, rencontrer des Reines des Alpes et de très grandes Gentianes.
A votre arrivée au sommet à 2000 environ, vous trouverez un environnement qui se rapproche de ce que l’on trouve sur les sommets du Jura avec au loin toutes les vallées et les sommets du coin.
Des chèvres et boucs des Vigneaux sont parfois là… Il n’y a plus qu’à goûter leur délicieux fromage fabriqué dans le village en dessous.
Pour vous rendre au têtes monter jusqu'à Puy Saint-Vincent 1400 puis grimper par la route qui se transforme en chemin jusqu'au plateau de la Pousterle. Garer votre voiture et suivre le chemin qui remonte sur votre gauche...
Pour la descente viser le lac des Charbonières et sa colonie de libellules !!!!
La Cabane Chouvet
Petite cabane forestière à 1750 mètres... Juste au dessus de la maison. Il est possible de continuer jusqu'au col de Vallouise... Prendre la route de Chambran et chercher le petit parking de l'Adret ( +- 1500 m) par un chemin de terre sur la droite. De là prendre le chemin en face et tourner à droite au fléchage cabane Chouvet. Très joli site avec une cabane équipée et rare dans cet état ( à préserver) et avec une fontaine d'eau bien fraiche !
Refuge d’hiver – Cézanne – Pré de Madame Carle – Ailefroide.
À Pelvoux , il vient de tomber quelques centimètres de neige fraîche.
Les mélèzes et les parois alentour sont recouverts.
Le plafond est assez bas et le Pelvoux est caché par les nuages.
La température est douce autour de zéro.
La neige a dû tomber plus en abondance en direction du Pré…
Nous chaussons les skis de fond pour une petite randonnée hivernale jusqu’au Prè de Mme Carle à 12 Kms et 625 mètres de dénivelé depuis Saint-Antoine.
La montée se fait par la route fermée en passant par les Claux puis en remontant jusque sous le couloir d’avalanche qui est heureusement déjà tombée.
Nous arrivons au village. Tous les chalets sont fermés, même le Pas de la Rosse, le petit bistro de M. Buisson !
Nous continuons notre balade en passant le pont au-dessus du torrent Saint-Pierre.
Regardez bien ce pont est remarquable car il possède 2 noms !
D’un côté il est nommé Engilberge… Et de l’autre Giraud !
Pas de jaloux, les 2 célèbres guides locaux du XX° siècle ont droit aux honneurs !
Le chemin se poursuit par la route recouverte de 60 centimètres de neige… Nous sommes les premiers à passer et devons faire notre trace.
L’itinéraire est encombré par de nombreux mélèzes qui sont tombés sur le chemin lors de la tempête de la mi-décembre 2011…
La route traverse le site classé de torrents St Pierre. Tout le paysage est en noir et blanc.
La neige est agréablement douce au-dessus et plus ferme en dessous la couche fraîche pour faciliter la glisse.
Nous arrivons au parking de printemps avec vue sur le glacier blanc. Silence intégral !
Le torrent totalement invisible. Les panneaux routiers du parking ne sont presque plus visibles. Il doit bien y avoir 1 mètre 20 de neige.
Il ne reste plus qu’à traverser le petit bois derrière lequel l’on trouve le refuge Cézanne et le refuge d’hiver du CAF ouvert à quelques mètres derrière.
Petite pause…
Il fait pour l’instant encore plus froid dans le refuge que dehors, mais on profite quand même des tables. Un tronc est là pour recueillir les 6 euros de nuitée pour les randonneurs de passage. 12 places…
Nous redescendons par nos traces. 1H 30 de descente tranquille…
Une vitesse qui laisse le temps de profiter du paysage à la recherche des chamois.